L’effet bois
En trompe l’œil, le sujet comprend souvent du bois : encadrement de porte ou de châssis, fond d’armoire, boite en bois, etc. La technique de réalisation de l’effet bois nécessite un peu de matériel et … beaucoup de doigté !
- Le support
Imiter le bois sur une toile est assez difficile, le châssis laissant des traces dans le dessin.Le conseil d’Isa: privilégiez ses supports plus durs comme le carton entoilé ou le bois MDF.
2. Le matériel
Un peigne à bois. Trois spalters. Un bol d’eau. Peinture acrylique.
Le conseil d’Isa : la taille du peigne à bois dépendra de la surface que vous voulez peindre. Pour un mur… un peigne large s’impose !
3. La préparation
Principe : une couleur de bois plus claire, une couleur de veines plus foncée
Avant toute chose il est indispensable de préparer les couleurs en fonction de l’effet à rendre. On choisira – généralement – un ton relativement clair pour le bois et la même couleur plus foncée pour les veines du bois. Cependant, ce principe n’est pas de stricte observance et selon l’effet voulu on pourra procéder à l’inverse (fond foncé, veines claires). Selon que l’on veut du chêne ou du pin, on choisira une gamme de ton tirant vers les bruns ou vers les plus ocres. Pour un effet gustavien, une nuance verdâtre sera ajoutée en incorporant une pointe de bleu outremer. Le bois flotté sera plus gris.
La surface « bois » une fois délimitée, il faut la recouvrir de la couche de fond et procéder à un séchage en profondeur.
Le conseil d’Isa : si le temps vous est compté, séchez au sèche-cheveux ! Sinon, prenez le temps !
Le conseil d’Isa : diluez TRES légèrement à l’eau la couleur des « veines ». Elle sera plus facile à travailler.
4. L’effet bois
Principe : un mouvement ample et souple
Une fois la couche de fond tout à fait sèche, bien la mouiller au spalter avant d’étendre la couleur des « veines ». Poser le peigne à bois sur son bord supérieur (courbure des lignes vers soi) en haut de la surface et le tirer vers soi en effectuant un mouvement (pas trop rapide mais ferme) du poignet d’avant en arrière pour marquer les nœuds du bois. Si le motif du bois n’est pas satisfaisant on peut effacer à l’aide d’un torchon propre et recommencer autant de fois que la surface reste bien humide.
Le conseil d’Isa : le mouvement du poignet ne doit pas être saccadé, au contraire il doit être souple et ample. Veillez à ce que les nœuds du bois ne soient pas tous situés sur une ligne, au même endroit. Au besoin recommencez sur la largeur d’un peigne seulement.
Le conseil d’Isa : si la surface à peindre est relativement grande, faites d’abord la « planche » centrale et reculez ensuite planche par planche vers la gauche et la droite. De cette façon vous ne vous retrouverez pas avec un morceau de « planche » à un bout de la surface et une planche complète de l’autre.
Photos © Amélie Haut
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