Être plurielle pour être

Il faut du temps pour créer un blog personnel, c’est à dire finir par ouvrir une fenêtre sur soi-même, se dire et montrer, même si l’on imagine qu’il ne sera pas lu… ou si peu. Il faut du temps et une bonne dose de vanité pour poser ce geste, un peu futile, certainement narcissique. Il faut du temps, de la vanité mais aussi de l’espérance parce que laisser une trace, si volatile , si électroniquement fragile soit-elle, c’est croire que la mémoire importe, même si peu, que les traces ont un sens dans ces signes et ces lignes que nous laissons derrière nous, comme autant de points d’ancrages dans notre escalade du temps-Everest.

Et si je veux partager avec mon père mon blog et  la galerie de nos travaux c’est pour la même raison: faire rendre grâce à l’oubli.

 

Une réflexion au sujet de « Être plurielle pour être »

  1. Bravo, je t’ai reconnue …. Tu laisses une trace indélébile auprès des personnes qui ont la chance de partager des petits moments de vie avec toi. Bizzze

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