Aujourd’hui, tout le monde et chacun parlent de posture. La posture, au lieu de se limiter à l’acception connue d’attitude ou de position, devient un principe actif. On parle désormais de posture professionnelle, philosophique, politique ou même littéraire. Dernièrement, Emmanuel Macron confiait au JDD qu’en matière de refonte de l’assurance chômage, il ne devait y avoir ni tabou ni posture!
Bon, moi, ça me va le mot posture pour signifier comportement et je trouve qu’il a toute sa place dans la section « Signes » de ce blog parce qu’il me rappelle le magnifique belgicisme qu’employait Tante Georgette quand elle me disait, en désignant les statuettes en biscuit posées sur sa cheminée, « tu vois, ces belles postures, un jour elles seront à toi ». Je n’ai pas hérité des postures de Tante Georgette. Mais bien de celle de ma mère qui n’entendait pas la vie sans transmission des savoirs. La transmission, chez elle, était, bel et bien, de l’ordre de la posture.
Alors, ce blog se devait d’avoir un onglet Transmission. Voilà qui est fait! Et parce que l’agencement des postures de Tante Georgette sur sa cheminée en marbre obéissait à des règles secrètes, presque magiques, je commencerai par un article sur l’atelier qu’Isabelle Ravet a consacré à la composition! Il n’y a pas de hasard.
Texte soumis à la loi sur la reproduction. Autorisation à demander à amelie.haut@gmail.com
.